La dégustation du vin se révèle être un art dans le monde et encore plus particulièrement en France. La raison de cet engouement n’est autre que la complexité du produit qui varie selon les variétés des ceps de vignes, qui sont nommées cépage, la particularité des terrains (argileux, sableux…), la maturité des raisins (mûre, précoce…), la façon dont la vigne est travaillée (bio, biodynamique, agriculture paysanne…), la vinification (fermentation, filtrage ou non du vin, ajout ou non de sulfites…).
Autant de procédés fascinants que complexes, qui vont marquer le goût final du vin, ouvrant ainsi le champ des possibles sur un univers complet du goût. Alors, comment déguster un vin ? Comment pouvoir comprendre le vin, ce produit qui est si complexe, alors que nous sommes novices ? Nous vous apportons les réponses à toutes ces questions !
Le vin, c’est avant tout une histoire de goût !
Pour commencer, tout à chacun, est capable de déguster du vin, la recherche des spécificités techniques étant certes un exercice difficile qui est ouvert qu’à un nombre certain d’initiés (caviste, sommelier, vigneron…), l’important n’est pas de savoir disséquer un vin pour comprendre la moindre des particularités de ce dernier, mais de trouver un vin qui nous correspond et nous donnes une bonne énergie.
La dégustation du vin, c’est avant tout un transfert d’énergie du produit vers son receveur. Il s’agit d’un élément essentiel, de compréhension du vin. Boire un vin standardisé en provenance d’exploitations industrielles, ne nous transmet pas la même énergie qu’un vin en provenance d’une petite exploitation avec un vigneron qui va élaborer un produit conforme à une méthodologie et une éthique bien spécifique, qui se ressentira tout au long du produit. Cette énergie est importante, car il faut choisir un vin en fonction de ce que vous recherchez dans la dégustation, vouloir passer un bon moment entre amis à déguster de bonnes bouteilles, ou chercher à impressionner son beau-père connaisseur sera un cadre de dégustation totalement différent et l’énergie recherchée va être différente. Si vous souhaitez savoir comment choisir une bouteille de vin en fonction de la situation, reportez-vous à notre article sur le sujet.
La dégustation se concentre généralement auprès de 3 sens, la vision, l’odorat et le goût. On pense souvent à tort que seulement le goût se révèle être le seul sens présent, mais c’est faux. Pour savoir comment déguster un vin, il faut avant tout le regarder !
Nos yeux sont capables de recueillir des millions d’informations, qui seront transmises à notre cerveau qui les interprétera. À partir de la vue, on peut obtenir un certain nombre d’informations sur le vin. Sa couleur va nous indiquer bien entendu s’il s’agit d’un vin rouge, rosé, blanc ou cuit ! Mais elle nous donnera également d’autres indications par rapport au goût du vin et sur ce dernier :
L’âge du vin : Même si avec la vue, il est impossible de donner le millésime exact du vin, hormis en regardant sur l’étiquette ! Nous pouvons avoir une idée si le vin est jeune ou a déjà quelques années. Pour les vins blancs par exemple, il suffit de prendre votre verre et de le superposer avec une feuille de papier blanc, si la couleur du vin varie plus sur des tons verdâtres, c’est que votre vin est jeune, a contrario si la couleur du vin varie sur des tons or, votre vin a déjà plusieurs années ! Il en est de même pour les vins rouges ou des tons de couleur rouille indiquent un vin âgé, alors que des tons rouge vif nous indiqueront un vin plutôt jeune.
La manière dont le vin est élaboré : Avec la vue nous pouvons déjà avoir des informations sur la façon dont le vigneron a élaboré son vin. Un vin trouble par exemple indiquera que certainement le vigneron n’a pas filtré ce dernier, alors qu’un vin limpide et presque transparent pour les vins blancs indique généralement un vin qui a été filtré. La présence de dépôt dans le fond de la bouteille pourra nous donner une réponse définitive par rapport à cette question.
Ou le vin est produit : certains éléments sont plus subtils et peuvent amener à faire des erreurs, donc prudence ! Par exemple, la forme de la bouteille peut nous donner des indications en France sur la région ou le vin a été élaboré. Les bouteilles des vins d’Alsace et de bordeaux étant différentes, par rapport aux autres régions. Cependant, cet élément peut porter à confusion, car il n’existe aucune obligation pour les vignerons d’utiliser un type de bouteille en fonction de leurs régions ! La couleur du vin peut également nous donner certaines indications. Par exemple un vin qui sera sur des tons rouge-noir, à plus de chance de provenir de régions ensoleillées. Cependant, ce n’est pas toujours vrai non plus.
L’odorat est un sens essentiel, car il permet avant même de goûter le produit de pouvoir obtenir une première sensation réelle de goût sur le vin. L’odorat permettra donc avant même de goûter le vin de pouvoir ressentir un goût qui aura tendance à nous influencer sur le jugement qu’on donnera sur le vin au final. Le nez du vin peut nous donner des arômes totalement différents de ce qu’on aura en bouche et des arômes très variés. Ces arômes vont se libérer en fonction de la façon de déguster son vin. Un vin ancien qui sera resté en bouteille un certain temps aura besoin d’un temps plus important d’aération et de le carafer pour pouvoir libérer la subtilité de ses arômes.
Lorsque vous dégustez votre vin, n’hésitez pas à sentir votre vin régulièrement et à l’aérer en effectuant des rotations avec votre verre, ce qui permettra de libérer les arômes. Une fois que vous obtiendrez un nez convenable avec ses arômes, vous serez prêt à goûter le vin.
Goûter le vin est un moment empreint de sensations aromatiques qui s’exercent sur toutes les parties de cette dernière. Il est donc important de pouvoir remuer votre vin dans votre bouche pour que toutes vos papilles puissent s’imprégner de ses arômes. Une fois, l’avoir remué plusieurs fois dans votre bouche, vous pouvez enfin l’avaler. Cette expérience nous donne 3 temps, c’est ce qu’on appelle les 3 temps du vin.
1er temps de bouche : Le premier temps de bouche agit comme une explosion ! C’est lorsque vous mettez le vin en contact avec votre bouche et que vous le remuez. Vous obtenez de premiers arômes bien distincts et souvent expressifs. Ces arômes sont cependant fugaces, une fois que vous avalez le vin, ils commencent à disparaître. Cette explosion aromatique est due à l’intensité et à la puissance que le vin va représenter dans votre bouche.
2ème temps de bouche : Le vin laisse en bouche un arôme plus structuré par rapport au premier et certainement moins intense. C’est cet arôme qui forme la structure du goût qu’on aura du vin généralement après l’avoir goûté. Il disparaît quelques instants après avoir avalé le vin.
3ème temps de bouche : Une fois que les arômes du 2ème temps de bouche se dissipent, vous avez ce qu’on appelle une longueur en bouche. Cette longueur en bouche est le troisième temps de bouche, elle correspond à l’arôme subtil que nous avons et qui peut rester plus ou moins longtemps après cette expérience aromatique intense. La longueur en bouche est généralement surprenante, car nous n’avons plus le produit en bouche et pourtant nous sentons encore son énergie et la puissance de ses arômes. Il faut être à l’écoute pour bien la sentir et se donner le temps de la dégustation.
Il peut être intéressant avec certains vins, de pouvoir les regoûter dans différentes situations et après un certain temps. En effet, certains vins, d’une grande complexité, mais d’un intérêt aromatique étonnant, évoluent avec le temps. Il s’agit des vins nature, il est donc intéressant de goûter les mêmes vins à des moments différents, car les vins vont évoluer et les arômes également.
De plus une situation donnée ne nous donnera pas forcément un même ressentit du produit, l’étude d’un vin dans le temps est donc intéressant. Vous pouvez noter vos remarques de dégustation dans un carnet, afin de pouvoir comparer vos notes.
Pour répondre à la question, comment savoir déguster un vin ? Il suffit juste d’être à l’écoute de ses sens et savoir apprécier la convivialité qui existe autour de ce produit. Pour en savoir plus sur chacune des étapes de la dégustation du vin, n’hésitez pas à consulter nos différentes rubriques les concernant.
Les arômes de fruits dans le vin
Les vins possèdent de nombreux arômes et un goût généralement fruité en fait souvent partie. On classe les arômes de fruits en différentes familles :
Les arômes d’agrumes comprenant principalement des notes de citron, orange et pamplemousse, qu’on retrouve majoritairement dans les vins blancs. Il n’est pas rare de trouver des notes de citrons dans un chardonnay ou des notes de pamplemousse dans un gewurztraminer. Les arômes d’agrumes amènent une fraîcheur intéressante dans le vin, ce qui nous permet d’obtenir des notes d’acidité et une bonne buvabilité.
Les arômes de fruits à noyau sont composés essentiellement de notes de cerises, abricot ou pèche. Ces notes gourmandes sont présentes dans beaucoup de vins, les arômes de cerises ou de griottes seront présents principalement dans des vins rouges tels que de jeunes bordeaux, des pinots noirs ou certaines mondeuses et des vins de bourgogne ou du beaujolais. Ce sont des notes gourmandes et généreuses. Concernant les arômes de pêche ou d’abricot, on les retrouvera principalement dans des vins blancs tel que l’aligoté, des chardonnays ou encore des pinots blancs, ces notes se trouvent entre la gourmandise et la fraîcheur.
Les arômes de fruits à pépins regroupent principalement les arômes de poire et de pomme. Ces notes sont présentes dans des vins blancs généralement et se trouvent entre acidité et sucre qui vont influencer sur le côté frais du vin et sa buvabilité. Les arômes de pommes ou de poires sont spécifiques et il ne faut pas les confondre avec la volatilité que peut avoir le vin. Ce type d’arôme peut être présent dans des chenins, sauvignons blancs et des chardonnays.
Les arômes de fruits exotiques sont essentiellement composés de notes de banane ou d’ananas. Ils sont présents généralement dans des vins très jeunes tel que peut l’être le beaujolais nouveau, mais également des médocs ou des cabernets sauvignons en Bordeaux.
Les arômes de fruits rouges font partie des arômes les plus présents dans le vin, notamment le vin rouge. Souvent associés à des vins jeunes en plein de vitalité, nous retrouvons ces arômes en premier et second temps de bouche généralement. Ces arômes sont présents dans des cépages de vins rouges tels que le sont le gamay, le pinot noir, le grenache, le cabernet… Ces arômes sont composés principalement de notes de cassis, mûre, fraise, fraise des bois et de framboise. Ils donnent de la générosité et une gourmandise au vin.
Les arômes de fruits secs sont composés essentiellement de notes de noisette, raisin sec, figue, pruneau, amende et de noix. Se trouvant essentiellement dans des vins d’un certain âge ils sont souvent associés à un aspect alcooleux et moelleux qu’on retrouve dans la majorité des vins de gardes.
Le mot “spiritueux” est connu de tous et il est si familier que l’on oublierait presque ça signification !
Le Whisky ou encore le Rhum sont-il des spiritueux ?
Le terme spiritueux regroupe toutes les boissons à base d’alcool de distillation et/ou macération de matière première agricole (fruit, légume, etc).
Actuellement on référencie 46 catégories de spiritueux, dont :
- Absinthe
- Armagnac
- Bourbon
- Cognac
- Liqueure
- Gins
- Crème de (mure, fraise, etc)
- Pastis
- Porto
- Rhum
- Tequila
- Vodka
- Whisky
- etc
Source du lexique des spiritueux sur ce site.
Actuellement, la mode est aux produits BIO (AB). Ce logo nous promet de nombreuses choses, comme la promesse de manger naturel et manger sain.
Mais alors pourquoi faire des produits dit "NATUREL" si le BIO se charge de cela ?
Revenons il y a de ça 5 ans, en 2012 à commencer la démocratisation des produits BIO accessible à tous. Quand on parle de démocratisation, on parle bien sur du prix et de la disponibilité des produits.
Vous ne vous êtes jamais posé la question de savoir pourquoi les produits BIO ne sont guère plus chers que les produits standard?
La réponse est toute simple, un produit dit BIO doit être composé d'au moins 95% de matière première BIO pour porter l'appellation. Jusque là tout va bien, on sait que les ingrédients sont "sains ». Ou pas!
Faisant partie de l'Union Européenne, les normes concernant l'agriculture biologique ne sont pas les mêmes de partout. Un raisin bio d'Espagne ne sera pas équivalent à un raisin bio de France. Les normes sur les produits utilisés sont propres à chaque pays, ce qui signifie que la France est beaucoup plus restrictive que des pays comme l'Espagne.
Tout ça, ne nous explique pas pourquoi il existe des vins dits "NATURE"...
On a vu que les produits bios étaient composés d'au moins 95% de matière première BIO pour avoir l'appellation. Mais nous n’avons pas parlé de la transformation des matières premières en produits finis (du raisin en vin). Toute la différence se fait à ce niveau, un vin BIO doit contenir une matière première BIO, mais la vinification (la transformation) n'est pas réglementé. Cela veut dire que vous pouvez très bien avoir des raisins bio, si vous rajoutez de nombreux produits lors de la conception, votre produit ne sera pas si naturel que cela!
L'appellation AB autorise l’acidification, la désacidification, le traitement thermique, l’ajout de tanins, l’ajout de copeaux de bois, de soufre, les levures industrielles… Ça nous change de la vision du BIO = fais maison ou encore BIO = comme mes grands-parents faisaient à leur époque.
Donc un vin dit NATUREL contient du raisin BIO et en plus de cela, lors de la fabrication, le viticulteur n'ajoute aucun produit, il peut cependant rajouter un petit peu de soufre pour la conservation, mais ce n’est pas obligatoire, au contraire (la dose est 7 à 10 fois moins élevée que le vin BIO).
N'avez vous jamais eu mal à la tête après avoir bu un verre de vin?
Ce mal est dû à la teneur de soufre dans le vin consommé. Pour vous donner un exemple :
Vin conventionnel rouge norme E.U : 160 mg/litre de soufre
Vin rouge issu de l’Agriculture biologique : 100 mg/litre de soufre
Vin rouge Demeter (biodynamique) : 70 mg/litre de soufre
Vin rouge Association des Vins naturels : 30 mg/litre de soufre
Au vu de la comparaison (ci-dessus), nous pouvons vous garantir que le vin NATUREL ne vous apportera pas de mal de tête.
Pour conclure, le vin BIO français est un bon début pour commencer à consommer des produits responsables. Mais si vous souhaitez consommer des produits sains, tournez-vous vers le vin NATURE qui lui vous garantit que tous les maillons de la chaîne sont véritablement naturels pour vous.
La dégustation du vin se révèle être un art dans le monde et encore plus particulièrement en France. La raison de cet engouement n’est autre que la complexité du produit qui varie selon les variétés des ceps de vignes, qui sont nommées cépage, la particularité des terrains (argileux, sableux…), la maturité des raisins (mûre, précoce…), la façon dont la vigne est travaillée (bio, biodynamique, agriculture paysanne…), la vinification (fermentation, filtrage ou non du vin, ajout ou non de sulfites…).
Autant de procédés fascinants que complexes, qui vont marquer le goût final du vin, ouvrant ainsi le champ des possibles sur un univers complet du goût. Alors, comment déguster un vin ? Comment pouvoir comprendre le vin, ce produit qui est si complexe, alors que nous sommes novices ? Nous vous apportons les réponses à toutes ces questions !
Le vin, c’est avant tout une histoire de goût !
Pour commencer, tout à chacun, est capable de déguster du vin, la recherche des spécificités techniques étant certes un exercice difficile qui est ouvert qu’à un nombre certain d’initiés (caviste, sommelier, vigneron…), l’important n’est pas de savoir disséquer un vin pour comprendre la moindre des particularités de ce dernier, mais de trouver un vin qui nous correspond et nous donnes une bonne énergie.
La dégustation du vin, c’est avant tout un transfert d’énergie du produit vers son receveur. Il s’agit d’un élément essentiel, de compréhension du vin. Boire un vin standardisé en provenance d’exploitations industrielles, ne nous transmet pas la même énergie qu’un vin en provenance d’une petite exploitation avec un vigneron qui va élaborer un produit conforme à une méthodologie et une éthique bien spécifique, qui se ressentira tout au long du produit. Cette énergie est importante, car il faut choisir un vin en fonction de ce que vous recherchez dans la dégustation, vouloir passer un bon moment entre amis à déguster de bonnes bouteilles, ou chercher à impressionner son beau-père connaisseur sera un cadre de dégustation totalement différent et l’énergie recherchée va être différente. Si vous souhaitez savoir comment choisir une bouteille de vin en fonction de la situation, reportez-vous à notre article sur le sujet.
La dégustation se concentre généralement auprès de 3 sens, la vision, l’odorat et le goût. On pense souvent à tort que seulement le goût se révèle être le seul sens présent, mais c’est faux. Pour savoir comment déguster un vin, il faut avant tout le regarder !
Nos yeux sont capables de recueillir des millions d’informations, qui seront transmises à notre cerveau qui les interprétera. À partir de la vue, on peut obtenir un certain nombre d’informations sur le vin. Sa couleur va nous indiquer bien entendu s’il s’agit d’un vin rouge, rosé, blanc ou cuit ! Mais elle nous donnera également d’autres indications par rapport au goût du vin et sur ce dernier :
L’âge du vin : Même si avec la vue, il est impossible de donner le millésime exact du vin, hormis en regardant sur l’étiquette ! Nous pouvons avoir une idée si le vin est jeune ou a déjà quelques années. Pour les vins blancs par exemple, il suffit de prendre votre verre et de le superposer avec une feuille de papier blanc, si la couleur du vin varie plus sur des tons verdâtres, c’est que votre vin est jeune, a contrario si la couleur du vin varie sur des tons or, votre vin a déjà plusieurs années ! Il en est de même pour les vins rouges ou des tons de couleur rouille indiquent un vin âgé, alors que des tons rouge vif nous indiqueront un vin plutôt jeune.
La manière dont le vin est élaboré : Avec la vue nous pouvons déjà avoir des informations sur la façon dont le vigneron a élaboré son vin. Un vin trouble par exemple indiquera que certainement le vigneron n’a pas filtré ce dernier, alors qu’un vin limpide et presque transparent pour les vins blancs indique généralement un vin qui a été filtré. La présence de dépôt dans le fond de la bouteille pourra nous donner une réponse définitive par rapport à cette question.
Ou le vin est produit : certains éléments sont plus subtils et peuvent amener à faire des erreurs, donc prudence ! Par exemple, la forme de la bouteille peut nous donner des indications en France sur la région ou le vin a été élaboré. Les bouteilles des vins d’Alsace et de bordeaux étant différentes, par rapport aux autres régions. Cependant, cet élément peut porter à confusion, car il n’existe aucune obligation pour les vignerons d’utiliser un type de bouteille en fonction de leurs régions ! La couleur du vin peut également nous donner certaines indications. Par exemple un vin qui sera sur des tons rouge-noir, à plus de chance de provenir de régions ensoleillées. Cependant, ce n’est pas toujours vrai non plus.
L’odorat est un sens essentiel, car il permet avant même de goûter le produit de pouvoir obtenir une première sensation réelle de goût sur le vin. L’odorat permettra donc avant même de goûter le vin de pouvoir ressentir un goût qui aura tendance à nous influencer sur le jugement qu’on donnera sur le vin au final. Le nez du vin peut nous donner des arômes totalement différents de ce qu’on aura en bouche et des arômes très variés. Ces arômes vont se libérer en fonction de la façon de déguster son vin. Un vin ancien qui sera resté en bouteille un certain temps aura besoin d’un temps plus important d’aération et de le carafer pour pouvoir libérer la subtilité de ses arômes.
Lorsque vous dégustez votre vin, n’hésitez pas à sentir votre vin régulièrement et à l’aérer en effectuant des rotations avec votre verre, ce qui permettra de libérer les arômes. Une fois que vous obtiendrez un nez convenable avec ses arômes, vous serez prêt à goûter le vin.
Goûter le vin est un moment empreint de sensations aromatiques qui s’exercent sur toutes les parties de cette dernière. Il est donc important de pouvoir remuer votre vin dans votre bouche pour que toutes vos papilles puissent s’imprégner de ses arômes. Une fois, l’avoir remué plusieurs fois dans votre bouche, vous pouvez enfin l’avaler. Cette expérience nous donne 3 temps, c’est ce qu’on appelle les 3 temps du vin.
1er temps de bouche : Le premier temps de bouche agit comme une explosion ! C’est lorsque vous mettez le vin en contact avec votre bouche et que vous le remuez. Vous obtenez de premiers arômes bien distincts et souvent expressifs. Ces arômes sont cependant fugaces, une fois que vous avalez le vin, ils commencent à disparaître. Cette explosion aromatique est due à l’intensité et à la puissance que le vin va représenter dans votre bouche.
2ème temps de bouche : Le vin laisse en bouche un arôme plus structuré par rapport au premier et certainement moins intense. C’est cet arôme qui forme la structure du goût qu’on aura du vin généralement après l’avoir goûté. Il disparaît quelques instants après avoir avalé le vin.
3ème temps de bouche : Une fois que les arômes du 2ème temps de bouche se dissipent, vous avez ce qu’on appelle une longueur en bouche. Cette longueur en bouche est le troisième temps de bouche, elle correspond à l’arôme subtil que nous avons et qui peut rester plus ou moins longtemps après cette expérience aromatique intense. La longueur en bouche est généralement surprenante, car nous n’avons plus le produit en bouche et pourtant nous sentons encore son énergie et la puissance de ses arômes. Il faut être à l’écoute pour bien la sentir et se donner le temps de la dégustation.
Il peut être intéressant avec certains vins, de pouvoir les regoûter dans différentes situations et après un certain temps. En effet, certains vins, d’une grande complexité, mais d’un intérêt aromatique étonnant, évoluent avec le temps. Il s’agit des vins nature, il est donc intéressant de goûter les mêmes vins à des moments différents, car les vins vont évoluer et les arômes également.
De plus une situation donnée ne nous donnera pas forcément un même ressentit du produit, l’étude d’un vin dans le temps est donc intéressant. Vous pouvez noter vos remarques de dégustation dans un carnet, afin de pouvoir comparer vos notes.
Pour répondre à la question, comment savoir déguster un vin ? Il suffit juste d’être à l’écoute de ses sens et savoir apprécier la convivialité qui existe autour de ce produit. Pour en savoir plus sur chacune des étapes de la dégustation du vin, n’hésitez pas à consulter nos différentes rubriques les concernant.